Ungheria: là, dove si costruisce l'amicizia

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marco fantoni
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Ungheria: là, dove si costruisce l'amicizia

Messaggioda marco fantoni » ven nov 16, 2007 9:35 am

L'Associazione Amici di Kismaros festeggia il suo 15mo. anniversario


L'Associazione Amici di Kismaros, ONG ticinese, festeggia il suo 15mo. anno di fondazione. Un gruppo di amici raccolse 15 anni fa l'invito dell'abate di Hauterive, Padre Mauro Lepori -che incontrò a suo tempo la comunità del monastero cistercense di Kismaros in Ungheria- di allacciare rapporti di solidarietà. "Valeva la pena che li incontrassero anche loro" è stato lo stimolo di Padre Mauro. L'Associazione ha così costruito nel tempo un rapporto di collaborazione tecnica -invio di materiale sanitario in collaborazione anche con i medici cattolici del Canton Ticino- e soprattutto un'amicizia che ha permesso una crescita personale sia in Ungheria sia in Ticino.
Caritas Ticino ha collaborato con l'Associazione Amici di Kismaros, sostenendo il progetto dell'ambulatorio legato al monastero che si occupa della riabilitazione di adulti e bambini. L'amalgama tra monastero e ambulatorio porta così alla cura dei pazienti non solamente dal punto di vista fisico, ma offre un'accoglienza che spesso cura anche il cuore come più volte hanno sottolineato gli Amici ungheresi che regolarmente vengono in Ticino.
Vi segnaliamo di seguito i link dei diversi articoli in proposito, apparsi negli anni sulla nostra rivista Caritas Insieme.

http://www.caritas-ticino.ch/riviste/el ... /art14.htm
http://www.caritas-ticino.ch/riviste/el ... /art15.htm
http://caritas-ticino.dyndns.org/rivist ... php?id=140
http://www.caritas-ticino.ch/riviste/el ... smaros.pdf

Vi segnaliamo che sabato 1. dicembre 2007, in replica la domenica seguente, andrà in onda su TeleTicino, nell'ambito della nostra emissione televisiva una puntata dedicata ai 15 anni dell'Associazione. Ospite in studio l'ing. Agostino Clericetti, membro dell'Associazione, con gli interventi di Padre Mauro Lepori, Antonia Asioli, Presidente dell'Associazione, del Dr. Claudio Gianella dei Medici cattolici, di suor Marti e del Dr. Gabor Fejérdy del monastero e dispensario di Kismaros.
Con il seguente link è possibile leggere il sommario e scaricare sul proprio PC l'intera emissione:
http://www.caritas-ticino.ch/Emissioni%20TV/600/676.htm

Inoltre riportiamo l'intervendo del Dr. Gabor Fejérdy, medico responsabile del Dispensario cistercense di Kismaros, che si è espresso durante l'ultima Assemblea della Associazione Amici di Kismaros sulla situazione sanitaria e politica attuale in Ungheria.




La situation de la santé publique et de la politique Hongroise en 2007

Après le changement politique et la chute du Mur de Berlin, (1989-1991), les gens ont vécu dans un état d'enthousiasme et d'ivresse, pensant, qu'à partir de ce moment, toutes les relations et manières de vivre deviendraient bien meilleures.
Nous n'avions aucune expérience de la vie réelle du monde occidental (capitaliste), à la fois de ses valeurs mais aussi de tous les pièges qu'il contenait (individualisme, fiscalité, profit, etc.)
Le changement a été, plus ou moins, adopté dans le secteur juridique et dans le système politique (beaucoup de pratiques sont nées...). Quant au peuple hongrois, l'influence vécue durant quarante années sous le régime communiste, détruisant le moral et pénétrant dans les mentalités des gens, s'exerce à nouveau, aujourd'hui, face au pouvoir de séduction du capitalisme, du libéralisme...
Les communistes qui, avant le changement, se sont enrichis, réquisitionnant des biens (sous prétexte de l'idéologie de la "communauté"), annulant la propriété privée..., sont les mêmes (ou bien leurs enfants), qui, après le changement, exigent la privatisation des biens (usines, terres, hôpitaux, etc.).
Ils avaient nationalisé à outrance et maintenant, ils privatisent à leur profit et à celui d'un groupe libéral et maçonnique international. Ils peuvent le faire, parce qu'avant le changement, ils ont détourné tellement d'argent qui leur permet de devenir maintenant des clients potentiels sur tout ce qui arrive sur le marché. Les plus grands communistes sont devenus les plus grands capitalistes.
Ils mystifient les gens. Ils promettent et réalisent le contraire de leurs engagements (par exemple : "Installez -à vos frais, bien sûr ! - le gaz, c'est moins cher" et ensuite, il y a augmentation du prix de gaz...). Leurs positions-clés, ils les obtiennent par la corruption, la violence, le mensonge, à force de compromis, d'intimidation, ne se privant pas de terroriser les gens, grâce à leur pouvoir.
Après le changement politique deux gouvernements (1990-1994 et 1998-2002), qui avaient trouvé toutes les caisses d' État vides ou en faillite, ont essayé de gouverner de manière démocratique, selon la morale basée sur les principes chrétiens. Durant ces périodes, notre pays a commencé à se redresser.
En 2002, en trompant et mystifiant gravement les Hongrois (encore peu habitués à des élections démocratiques), le parti communiste coalisé avec les libéraux ont gagné les élections. Leurs mensonges continuels, leur égoïsme et la corruption ont conduit la Hongrie a une grave crise morale et économique.

Actuellement, le plus grand désastre vraiment dramatique, nous le constatons dans le domaine de la santé et de l'enseignement public. Il est évident, pour toutes les personnes quelque peu au fait de la politique que derrière les manœuvres du Gouvernement, se trouve une idée très claire: notamment que les personnes malades, non instruites et ignorantes sont réduites à un état de dépendance absolue et donc plus facilement influençables.
Le Gouvernement ferme des hôpitaux et les vend afin de gagner de l'argent ses membres. Il en est de même pour l'immobilier et des terrains de grandes valeurs.
Les malades se trouvent dans des situations et circonstances de plus en plus difficiles (à la limite de l'imaginable). Les soignants et les soignés souffrent de l'incertitude: personne ne sait dans quel hôpital il a le droit de se rendre.
Quant au corps médical, le système de la rédaction des ordonnances est devenu extrêmement sévère. Si un médecin n'ordonne pas le médicament le meilleur marché (mais un médicament ayant plus ou moins le même effet, mais plus cher), il peut être sanctionné jusqu'à retirer son diplôme.
Le Gouvernement a introduit une «limite de volume de performance», ce qui veut dire que la caisse-maladie nationale ne finance que des soins d'un nombre limité d'avance. La caisse-maladie nationale a été fondée en 1928 sur base de la solidarité. Pendant la période communiste, la mentalité essentielle de solidarité a totalement changé voire disparu. Une bonne partie de la somme payée par les personnes privées a été prélevée par l'Etat, qui en même temps, ne cessait pas de promettre, en paroles, les soins de santé gratuits pour tout le monde. Par conséquent, cette caisse-maladie nationale engendrait un manque financier continu ainsi qu'un déficit dans la subvention des soins médicaux. Ce déficit a été compensé par l'habitude de "dessous-de-table" quasi officialisés.

Conséquences générales :
Une anxiété générale règne dans le secteur de la santé et la relation de confiance entre médecins et patients se détériore.
Le pourcentage de mortalité des nouveau-nés augmente. Le Gouvernement ayant décrété "le bien" des naissances à domicile.vu la fermeture de maternités et de services prénatals. (Une future maman doit parfois attendre 6 heures, debout, dans un couloir, avant de passer chez le ou la gynécologue pour un contrôle prénatal) L'augmentation du taux de mortalité (exemple :le manque d'hôpitaux et de place dans ces hôpitaux est un drame pour les malades atteints d'un infarctus).

Un taux de chômage croissant des médecins et des employés du secteur de la santé. Les jeunes cherchent du travail hors du pays et des médecins licenciés et au chômage, partent également (par ex.: surtout en Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique, Irlande...) et là, ils y trouvent des places correspondant à la qualité de leur formation comme chefs de service et autres responsabilités.
Le Gouvernement actuel croit résoudre le problème de la santé par la suppression de la caisse-maladie publique nationale, fondée sur base de la solidarité et l'introduction du système privé (fondé sur le profit) de la sécurité sociale. Toutes ces décisions augmenteront encore plus la marginalisation et la paupérisation de la société hongroise.
Ces prises de positions répétées du Gouvernement actuel ainsi que ses réactions antidémocratiques (par exemple: la répression brutale et falsifiée –des policiers se transformant en manifestants agressifs!- du rassemblement du 23 octobre 2006) rendent compréhensibles le mécontentement du peuple, sa grande peur devant la force du pouvoir, la difficulté de la vie et le manque d'espérance.
(Actuellement, le taux de suicides -10 %- est le plus élevé après le Japon).
La Hongrie est encore aujourd'hui un exemple représentatif en Europe, car ces mêmes problèmes économiques, moraux, politiques et sociaux se retrouvent, dans une certaine mesure, dans chaque pays d'Europe. Il faut reconnaître, qu'en Hongrie, ces problèmes et malversations sont tellement évidents et forts, qu'ils attirent l'attention de tous (comme c'était le cas lors de la Révolution de 1956).
La seule réponse valable et efficace à cette situation dramatique : c'est la transformation de la société en démocratie basée sur les notions de solidarité, de subsidiarité et sur la morale chrétienne. C'est le combat et le défi devant lesquels nous nous trouvons et que nous essayons de mettre en œuvre au Dispensaire. Le devoir de notre Equipe est d'être ouverte aux signes du temps et d'apprendre à transmettre ce sens de la solidarité que nous essayons de vivre et que notre organigramme souligne : "Grâce à vous, nous les aidons !". Nous pouvons vous remercier chaque fois que nous le disons à d'autres : c'est ce que vous vivez vis-à-vis de nous depuis 15 ans. Le soutien et la confiance de tous nos amis nous aident à tenir bon !

Dispensaire médical cistercien de Kismaros
Gâbor Fejérdy
Le 7 novembre 2007

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